La fédération des débatteurs sans frontière a lancé le samedi 13 avril 24, la première phase du concours d’éloquence interuniversitaire. Le  but est d’éveiller la curiosité scientifique chez les étudiants participants.  Didier KIKUNI, un des organisateurs de ce concours a montré que les situations sociales congolaises doivent animer en chaque chercheur scientifique le désir des recherches des solutions palliatives aux problèmes vécues.

« C’est pour valoriser la culture scientifique des jeunes en leur donnant l’opportunité de s’exprimer des questions de la vie quotidienne comme les situations sécuritaires de l’est, des questions sociales, les questions de genre qui prennent de l’ampleur. Nous avons voulu voir ce que pensent les jeunes sur des questions qui gangrènent la société ».

Au cours de cette première phase, des étudiants des différentes universités de la place ont débattu sur le vécu quotidien en mettant en avant l’environnement, la médecine, le genre, les convictions personnelles pour ne citer que celles-là.

Ce dit concours a mis en scène des institutions d’enseignement supérieur de la place. C’est comme l’UOB, l’UCB, L’UEA, le centre universitaire de paix et l’ISGA.

Didier KIKUNI a renchérit que cette activité est une porte d’opportunités en matière scientifique.

« Il y a des avantages aux des lauréats et un accompagnement scientifique. Les participants seront dotés des outils de documentation.il y a également une  récompense en nature de cinq cent, trois cent et cent cinquante dollars pour les gagnants ».

Après cette première phase d’éloquence, interviendra une seconde  le 24 Avril 2024 à l’institut français de Bukavu.  Les étudiants sélectionnés devront concourir aux côtés d’autres de Lubumbashi et Kinshasa pour l’octroi des prix.

Kathia AMINA